Biosécurité animale
Ce qu'il faut en retenir :
le personnel doit être formé à la bonne pratique de ces actes;
Un vétérinaire doit délivrer une attestation certifiant les compétences et la maîtrise technique des gestes;
Nos prestations avicoles font évidemment partie de cette liste officielle : sexage ; castration (chaponnage) ; traitement du bec et des griffes ; vaccination.
Respect des normes et réglementations
Deux réglementations ministérielles engagent éleveurs, couvoirs et OPA dans une démarche respectueuse des règles sanitaires et vétérinaires. Ces feuilles de route garantissent un bien-être animal et une sécurité alimentaire maximum. Elles rappellent enfin l’importance des process et de la formation du personnel.
Respecter ces obligations ministérielles, c’est aussi s’assurer la confiance des consommateurs, tout comme la rentabilité de son activité.
Prévention de l’influenza aviaire
L’arrêté du 8 février 2016 définit les mesures de biosécurité applicables. L’objectif est évidemment de « réduire le risque d’introduction, de développement et de propagation des virus influenza aviaire… au niveau des exploitations mais aussi de toute population animale, établissement, moyen de transport ou objet susceptible de constituer un relais de diffusion. »
En cas de manquement constaté – par exemple, contrôle défavorable des opérations de nettoyage-désinfection ou non-respect du vide sanitaire -, le préfet peut :
- imposer un vide sanitaire complet du site d’exploitation;
- interdire la mise en place de toute nouvelle bande;
- imposer une mise sous surveillance renforcée aux frais du détenteur;
- refuser en partie ou totalement les indemnisations prévues en cas de foyer d’influenza (arrêté du 30 mars 2001).
Actes médicaux et de chirurgie par des personnes n’ayant pas la qualité de vétérinaire
La liste et les conditions de réalisation sont indiquées dans trois documents officiels :
- Ordonnance n° 2011-78 du 20 janvier 2011
- Arrêté du 5 octobre 2011
- Décret n° 2011-1244 du 5 octobre 2011
Expertise et qualité
Il n’existe pas de norme ni de réglementation concernant les prestataires. Néanmoins, conscient d’être un vecteur important de la filière avicole, AVISERV a mis en place une organisation interne stricte afin de réduire au maximum les risques :
Les salariés portent obligatoirement de protections individuelles adaptées.
Leurs vêtements sont nettoyés et désinfectés par un prestataire externe.
Tous les locaux disposent de zones propres et sales, respectant un protocole « marche en avant » pour le matériel, les véhicules et le personnel.
Les véhicules sont stockés dans un garage fermé et équipé d’un automate de nettoyage et désinfection.
Chaque camion est pourvu d’un pulvérisateur pour désinfecter les roues avant d’entrer chez le client.
Sur les élevages, nous respectons un plan de circulation.
Camions et personnel passent obligatoirement dans un SAS pour désinfection.
Chaque mois, nous réalisons des contrôles
sur notre matériel et nos véhicules par chiffonnette et boîtes de contact.
Parallèlement, RCSERVICES (CRISTAL, réseau vétérinaire associé) réalise une quarantaine d’audits chez nos clients.
Ces contrôles vérifient : la qualité du matériel de vaccination, le respect des règles de biosécurité, le bien-être animal et évaluent le travail des équipes.
L’audit note les éventuels points critiques et propose un plan d’actions pour maintenir un niveau de qualité optimisé.